POURQUOI ALLER ATTRAPER SES ÉMOTIONS, LES REVIVRE, LES TRAITER ?

Objectif : Oser plus de joie, plus de plaisir, plus de fun dans sa vie de quinqua !

Ces 2 dernières années, les tempêtes que j’ai traversé m’ont obligé à attraper mes émotions pour les accueillir, comprendre les pensées qui y étaient rattachées, les explorer pour identifier d’où elles prenaient leurs sources pour les reprogrammer et les guérir.

Petite … Devenir invisible et retenir ses émotions à cause du père, encaisser sa violence verbale et physique et ne pas broncher ou accepter son indifférence. Pas faire de bruit et ne pas s’attendre à être écoutée et reconnue par sa mère, épuisée par ses élèves et démunie par une vie de couple malheureuse. Devenir l’exemple à donner en tant qu’ainée. Les devoirs du sacrifice, de l’acceptation et du pardon liés à l’autorité religieuse enseignée par les grands parents.

Adolescente … Faire taire son mal être de ne pas se sentir aimable, à la hauteur, ne pas ressentir son sentiment de rejet et d’abandon, ignorer ses besoins et ses envies. Faire comme si tout allait pour le mieux.

PUIS…

La confrontation avec la maladie, la mort, le deuil à encaisser à l’âge de la joie, du plaisir, de la légèreté. Faire taire son terrible chagrin, l’injustice, le manque, l’incompréhension. Rester debout, forte, adulte avant l’âge. Programmer dans son inconscient qu’on ne peut/doit pas flancher… la vie doit se poursuivre … CONTINUER

PUIS

Affronter la mort de son enfant  Remplacer les larmes par le seul objectif : enfanter de nouveau … Oublier et se brancher vite sur une nouvelle grossesse jusqu’à ne pas laisser de traces de cette petite âme sur un livret de famille, laisser les autres contrôler la situation à sa place… CONTINUER

PUIS

Vivre l’anxiété du 2eme enfant entre la vie et la mort … S’accrocher, croire, prier, rester forte pour elle, pour son père, pour la famille, ne pas sombrer… Rester dans la vie, pas dans les larmes. Soutenir. CONTINUER

PUIS

L’infidélité, les tromperies, les mensonges, le déséquilibre, les non-dits, le déni… Un divorce. Rester droite, seule, solide et forte. CONTINUER

PUIS

Un dépôt de bilan, un associé malveillant et sexuellement malade, tribunal de la brigade des mœurs. Incendie des locaux intentionnel. Tout perdre. Fermeture imposée. Rester digne, élever son enfant seule, rebondir vite. Ne pas s’effondrer. CONTINUER

PUIS

L’amour fou, passionnel, la dépendance amoureuse, la relation toxique, la grande souffrance intérieure, le syndrome du sauveur. Chercher à guérir l’autre de ses addictions, refouler sa douleur, perte de ses désirs, oubli de soi. Séparation subie. CONTINUER

PUIS

La quarantaine et la maladie inconnue qui s’invite dans ses cellules. Sournoise et incomprise qui n’a pas de nom. Pas de nom = pas d’existence, pas de reconnaissance, pas de solution. Un seul mot d’ordre : Guérir à tous prix. Ne pas se laisser éteindre. Rien dire parce que ça n’existe pas. CONTINUER

PUIS

Le frère complice qui te rejette et te supprime définitivement de sa vie en un claquement de doigts sans explications exprimées. Orpheline, dans un silence insoutenable qui torture. Respecter sa décision sans pouvoir comprendre et communiquer. Ravaler sa souffrance sans être entendue. Ne pas se sentir soutenue ni défendue. CONTINUER

PUIS

Les années se succèdent … 10 ans d’un long fleuve pas toujours tranquille, des cascades vertigineuses, des rapides exaltants et de douces et merveilleuses accalmies.

PUIS

… Un jour, une semaine, un mois, une année toutes les émotions non assumées, non revendiquées, non exprimées, non digérées demandent à être traitées pour être définitivement supprimées. Tu ne comprends pas tout de suite ce qui se passe. 

Toutes les dimensions de ta vie s’écroulent malgré tes efforts, ton acharnement à faire de ton mieux, toutes les ressources que tu déploies.

Ton ego est en colère, frustré. Toi tu commences à perdre pied.  Les murs et les difficultés s’enchaînent, rien ne semble vouloir passer. Tout bloque. Tu es au bout. Tu ne vois plus la lumière. Epuisée. Tu supplies l’univers de t’apporter de l’aide. Tu voudrais appuyer sur un bouton et que tout s’arrête. The End. 

Pourtant la vie est en toi. Elle te révèle en frappant fort à ta porte multi-verrouillée qu’il est temps d’aller retourner la terre, vivre à fond tes émotions enfouies, les faire remonter parce qu’elles sont bien planquées. Ça va prendre du temps. Tu as l’impression de descendre encore plus bas. Comme des cadavres déterrés des profondeurs de ton âme qui sentent mauvais qu’il faut nettoyer et ré embaumer. C’est douloureux. Très. Il te faut accueillir. Conscientiser. Déprogrammer. Lâcher. Enfin laisser partir. 

Voilà ces deux dernières années, la vie m’a imposé et offert de faire le vide, de l’espace pour la réparation et la reprogrammation. 

Je n’ai pas eu le choix. I fallait en passer par là. 

AUJOURD’HUI j’ai appris. Tellement.

Me connecter à mes émotions est essentiel. Reconnaître les pensées qui les déclenchent. Ne pas attendre que ça déborde. Entendre et écouter ce qui se passe dans mon corps. Ne pas l’ignorer. Mes émotions sont des alarmes. Elles créent des ressentis, comme des contractions corporelles. Je ne cherche plus à éviter l’émotion, la nier ou la faire taire. Elle est là pour me faire passer une information. Souvent inconsciente car reliée à mon vécu. Je  traduis et dégoupille l’histoire qu’elle me raconte. Pour ramener le bien être, la joie et ne pas la laisser me polluer et me bloquer. Plus je suis capable de ressentir et me connecter aux moindres petits changements d’émotions, plus c’est facile de reprogrammer mon esprit en direction de la réalité que je veux vivre.

Ces deux années m’ont ouvert à plus de spiritualité. 

La spiritualité concrète. Dans la vie physique. Dans mon incarnation dans la matière. Ce n’est pas un truc de perchée !

A plus de connexion à soi, à la compréhension de la femme que je suis maintenant et ce que je veux vraiment être demain.

A mes besoins non négociables, à mon identité et à mes supers pouvoirs.

A la conscience et la compréhension de mon système interne, émotionnel, mentale et énergétique.

Ma vie est ma source d’inspiration et de motivation. Je suis fière d’être la femme post 50 ans qui a pu télécharger sa nouvelle version. Celle qui est désormais prête à créer et contribuer pour les autres femmes de sa génération. Avec cette volonté forte de leur montrer la voie pour kiffer leur vie, prendre du plaisir, quelque soit leur situation.

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